Une heure à vivre ?

Publié le par Yves-André Samère

Dans son dernier livre, l’envahissant Roger-Pol Droit, philosophe une fois par semaine sur France Inter, se (et nous) demande que faire s’il ne nous restait qu’une seule heure à vivre. Je ne m’étais pas encore posé la question, mais j’ai la réponse !

Lire un dernier livre ? Pas question, je lis trop lentement, même si mon record a été de quarante-cinq minutes pour lire l’autobiographie de Marcel Dassault. Le relire ? Impossible, je l’ai égaré, en outre il n’a guère d’intérêt.

Non, en fait, je regarderais plutôt un film en vidéo. Bien entendu, il faudrait que ce soit un film court, et que je connais déjà. De la sorte, même si je n’arrive pas à revoir la fin, peu importe puisque je sais comment elle finit. Et pas question de me repasser un film long et que j’aimerais beaucoup mais où les séquences palpitantes surviennent tardivement, comme dans Titanic, Les dix commandements ou Le pont de la rivière Kwaï. Mais il ne manque pas de films courts et qui sont des chefs-d’œuvre. Certes pas le premier de Stanley Kubrick, Fear and desire, qu’il a particulièrement raté au point d’avoir voulu détruire toutes les copies (raté, je l’ai vu !), mais son deuxième, Killer’s kiss, qui ne dure que 67 minutes, est assez intéressant. Néanmoins, je crois que je préfèrerais Le village des damnés (la première version, celle de 1960, 77 minutes) ou L’homme qui rétrécit (81 minutes). Il y a aussi La corde, d’Alfred Hitchcock (80 minutes).

Sinon, réécouter un disque de Brassens ou de Queen, voire de Chopin, n’est pas exclu. Je ne vois vraiment pas que faire d’autre pour conclure raisonnablement son existence.

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