Une voix n’a pas besoin d’être voilée

Publié le par Yves-André Samère

Ils sont étonnants, ces étonnements. On s’étonne, non que Laurence Ferrari, présentatrice du journal de 20 heures sur Télé-Poubelle, aille à Téhéran interviewer le président local, un fasciste non élu de la pire espèce, mais qu’elle se soit coiffée d’un voile pour être admise à lui parler. Après coup, elle a prétexté que, lorsqu’elle se rend dans un pays étranger, elle se plie à la coutume locale.

Mais pourquoi diable devrait-on montrer à l’écran celui ou celle qui conduit une interview ? Est-ce indispensable ? Elle aurait pu aussi bien se rendre toute nue chez le président, et ne pas se faire filmer du tout. Nul n’est obligé,  pour poser en voix off des questions à une personnalité de jouer les Christophe Hondelatte.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :