Vendetta contre Guillon

Publié le par Yves-André Samère

Non, ce titre n’appelle pas à une vendetta contre Stéphane Guillon. Il résume la confrontation entre les couvertures de deux hedomadaires, « VSD », qui met cette semaine Guillon en couverture et se demande s’il va trop loin (pas dans l’esprit, à mon avis), et un magazine de télévision dont je n’ai pas retenu le titre, et qui affiche Mickaël Vendetta, pensionnaire de La Ferme Célébrités, une émission de Télé-Poubelle. Ce Vendetta s’est illustré depuis une semaine par les provocations qu’il exerce à l’encontre de ses compagnons de détention, traités par lui de has been – et il peut le faire, puisque lui-même, avant d’etre recruté comme « célébrité », n’avait encore rien fait, et se trouvait donc à peu près aussi célèbre que votre (très humble) serviteur auprès des lecteurs du « Who’s who ».

Pour ma part, ma sympathie bénéficie à ce dernier, un beau garçon visiblement payé par la production de l’émission pour semer la pagaille, tâche dont il s’acquitte avec brio et qui semble indispensable, car, sans lui, le déroulement de l’opération serait bien morne (faire à dîner, nourrir les animaux, etc. : pas de quoi se relever la nuit, même pour un téléspectateur de TF1). Bien entendu, je ne regarde pas ce spectacle navrant, mais le Zapping de Canal Plus a précisément été instauré pour vous épargner la corvée de suivre des émissions ringardes, et je connais un humoriste – célèbre, lui – payé pour faire la chronique des émissions de télé, et qui s’en dispense volontiers, puisque la plupart des sujets qu’il traite viennent tout droit du fameux Zapping.

Le dernier incident dont ce Vendetta a été la vedette, malgré lui, a été de se faire admonester par... le présentateur de l’émission, Benjamin Castaldi. Recevoir une leçon de morale de Castaldi doit constituer un moment grandiose de sa vie, lorsqu’on sait combien l’animateur est digne d’en donner, après avoir raconté dans un livre comment sa propre mère, Catherine Allégret, s’était fait draguer par son beau-père à elle, Yves Montand.

Quanf à Guillon, il est toujours flambant neuf, toujours égal à lui-même, quoique ce soit peu de choses. Ce matin sur France Inter, il épinglait le directeur « et une ouvreuse » du cinéma que je fréquente presque chaque jour, l’UGC des Halles, à Paris. Guillon est toujours bien renseigné : il n’y a plus d’ouvreuses dans les cinémas de France depuis au bas mot une bonne génération !

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