Vive Rocard !
Au temps de la guerre d’Algérie, Michel Rocard avait écrit que François Mitterrand, ministre et grand pourvoyeur de la guillotine, était un assassin.
Il a confirmé : « Je n’ai pas changé d’avis depuis », a-t-il déclaré. Il me plaît, Rocard. Il y a quelques semaines, il avait déclaré au Grand Journal de Canal Plus que Strauss-Kahn était « un malade mental » incapable de dominer ses pulsions. Au contraire de Jean-François Copé, qui a écrit tout un livre pour annoncer qu’il était hostile à la langue de bois mais a continué à la pratiquer comme si de rien n’était, Rocard n’a pas sa langue dans sa poche et appelle un chat « un chat ». On en voudrait beaucoup comme lui. Sachant, de plus, que lui ne traîne aucune casserole.