Y a d’la joie !
On connaît la bonne blague : où est-on mieux qu’au sein de sa famille ? Réponse : partout ailleurs ! En tout cas, chez les Trenet, elle marche toujours. On sait que Charles, qui était homosexuel (il a même passé un mois en prison, à cause de cela, en 1967), a fait un testament daté du 28 décembre 1999, deux ans avant sa mort, en faveur de Georges El Assidi, son ancien secrétaire particulier, à son service depuis plus de vingt ans, et qui hérite de tout. Or Trenet avait une demi-sœur, Lucienne, qui n’était pas à demi-intéressée par sa fortune, puisque, depuis des années, elle réclame l’annulation de ce testament. Oh la vilaine jalouse ! Pour tout arranger, il y a aussi un neveu, Wulfran Trenet, et un fils caché canadien, Michel Paradis (pas le fiancé mort de Maria Chapdelaine!), qui avaient des prétentions similaires.
Hélas pour tout ce joli monde, le 6 mars dernier, la Cour d'appel de Paris a confirmé la décision du tribunal de Créteil, qui avait stipulé que le testament restait valable, et a condamné Lucienne à verser dix mille euros à Georges, pour les dommages et intérêts puisqu’elle a voulu lui nuire, plus huit mille euros au même pour ses frais de justice, et deux mille à l’Adami (administration des droits des artistes et musiciens interprètes).
Dans sa tombe, Charles doit chanter Y a d’la joie !