Yannick Agnel

Publié le par Yves-André Samère

Si, hier encore, on m’avait prédit que j’accorderais à un sportif plus d’un quart de seconde d’attention, j’aurais ricané. Or voilà-t-il pas que je suis à deux doigts d’aller m’inscrire au fan-club de Yannick Agnel, champion olympique du relais quatre fois cent mètres (c’est de la natation, pas de la course à pied) depuis dimanche. J’ignorais bien entendu son existence. Pourtant, il y a deux ans, Philippe Bilger avait parlé de lui dans son blog, le 13 août 2010 (article À l’eau, dans cette page). Mais Agnel s’est fait connaître avant, en 2009.

En résumé, ce sportif est le contraire d’un imbécile, et il rejoint la cohorte de ceux qui sont les négatifs de Frank Ribéry ou de Samir Nasri. Ils ne sont qu’une poignée, Yoann Gourcuff, Yannick Noah, Vikash Dhorasso, et peut-être deux ou trois autres qui se cachent, mais qui sauvent l’honneur.

Ce qui me plaît, chez Agnel ? Pas vraiment beau, il a une bonne bouille, ne porte aucun tatouage, n’écoute pas de rap mais préfère Barbara, aime la littérature (mais là, encore des progrès à faire, il cite Marc Lévy au nombre de ses écrivains favoris – dommage –, heureusement il admire Isaac Asimov, ce qui compense presque), ne fait pas de musculation, étudie le russe et a eu le bac scientifique avec mention Bien. Regrettons seulement qu’il fréquente une école de commerce, en espérant que ce n’est pas HEC.

Enfin, il a laissé tomber les épreuves de demi-fond parce qu’il n’y prenait plus de plaisir, et proclame que « Les gens prennent trop les choses au sérieux », ce qui, par le plus grand des hasards, est la maxime qui dirige tous mes petits écrits.

Yannick, vient écrire sur mes sites, la porte t’est grande ouverte !

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