Dérives administratives

Publié le par Yves-André Samère

La semaine dernière, muni d’une ordonnance fournie par mon neurologue, je me suis rendu à l’Hôtel-Dieu afin de prendre un rendez-vous pour un scanner. J’ai présenté mon ordonnance, tout allait bien, et on m’a donné une date, le mardi 23 février, donc avant-hier.

Or, ce fameux mardi, j’étais si malade que je n’ai pas pu aller à l’hôpital comme prévu. Banal.

Ce matin, je retourne à l’Hôtel-Dieu afin de m’excuser et de solliciter un nouveau rendez-vous. Ce nouveau rendez-vous est pris pour demain à 10 heures 55. Mais le secrétariat me rappelle que je dois arriver avec mon ordonnance. Or on m’apprend alors que ce document, que j’avais déjà présenté précédemment, a été détruit, PUISQUE je ne m’étais pas présenté au jour prévu. Et pas d’ordonnance, pas d’examen !

Union Soviétique pas morte, une administration me réclame une ordonnance qu’elle a elle-même détruite !

Mon scanner, je le ferai chez moi, avec une lampe de poche.

NB : j’ai joint un autre médecin, hématologue mais pas neurologue, et très embarrassé, car sa spécialité n’est pas celle-là. J’aurai mon ordonnance, mais avec risques de devoir encore parlementer avec une administration.

 

 

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