Deux occasions de rire

Deux petits évènements marrants ont marqué cette journée. D’abord, le Conseil d’État de notre beau pays vient de flanquer une amende au... gouvernement français himself, pour n’avoir pas fait le nécessaire afin de diminuer la pollution atmosphérique. Oh, pas grand chose : dix millions d’euros. Une aumône ! Et comme aucun de nos bien-aimés gouvernants ne va y aller de sa poche, qui donc va payer à leur place ? Devinez ! Pas les médaillés d’or des Jeux olympiques. Ni la Poste, qui vient d’augmenter (à peine) le prix de ses timbres de seulement 11,7 %. Mais pas Macron, en tout cas, il est trop pauvre, le pauvre !

Ensuite, le même gouvernement, en la personne dudit Macron, vient de passer un sérieux savon aux Libanais. Motif : ils ont sur le dos une bande d’incapables qui, en douze mois, n’a pas été fichue de réunir une équipe de ministres compétents, de sorte qu’un an après l’explosion qui a détruit le port de Beyrouth, il n’y a encore aucun gouvernement libanais : des ministres fortiches, nous, on en trouve à la pelle, en France.

Mais imaginez un instant que les Libanais se vexent, et ripostent en nous défiant de leurs fournir, à titre de prêt, quelques-unes de nos Excellences ! C’est pour le coup que nous aurions une occasion de rire.

Eh oui, quand il s’agit de donner des leçons aux autres, nous sommes les champions.