Un ordre scrupuleusement exécuté

Publié le par Yves-André Samère

Pas certain que tout le monde soit au courant, mais le gouvernement sait être énergique... dans les domaines où il est sûr de ne pas être obéi. Par exemple, dans celui du courrier électronique.

En effet, depuis mai 1997, les fonctionnaires de l’État français n’ont plus le droit d’employer le terme e-mail, qui est anglophone. Ils doivent, à la place, écrire « mél », censé signifier « messagerie électronique ».

Attention, ce n’est pas une simple recommandation, comme celles que l’Académie française a publiées en 1990 concernant l’orthographe, et qui sont loin d’être stupides. Non, il s’agit d’un ORDRE ! Qui aurait dû être appliqué depuis la parution du décret au « Journal officiel », si-si ! Cette décision émanait de la Commission générale de terminologie et de néologie (ça existe), rattachée au cabinet du Premier ministre, qui était Alain Juppé à cette époque.

De toute évidence, les décisions prises sous Juppé étaient impeccablement exécutées ! Cela promet, pour quand il sera président de la République dans deux ans.

Publié dans Humour

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
Je ne sais pas quel crâne d'oeuf a pondu le "mél", mot idiot s'il en est. Je sais, en espagnol on transcrit phonétiquement les mots étrangers.L'embêtant c'est qu'on n'est pas en Espagne. Pourquoi ne pas avoir imposé le mot "courriel" qui veut dire quelque chose, avec une étymologie claire, plutôt que ce mot ni fait ni à faire, si j'ose dire.
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Y
En effet, on lit plus souvent « courriel » que « mél », jamais vu nulle part. Ce qui renforce ma conclusion : que tout le monde se fiche bien des consignes gouvernementales.
J
Utiliser mail au lieu de mél est une atteinte grave à la Grandeur de la France le reste n'est que bouffonnerie ...
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Y
Si c’était la seule bouffonnerie ! Des bouffons, on a de quoi en exporter dans le monde entier.