Races et populations

Publié le par Yves-André Samère

Aujourd’hui, si l’on met à part les débiles adeptes du Front National et les citoyens de certains pays d’Afrique (je vous ai déjà raconté que les dossiers scolaires, en Côte d’Ivoire, comportaient une mention « Race : » juste au-dessous du nom de l’élève, et je n’y peux vraiment rien, c’est la pure vérité !), plus personne ne croit à l’existence des races. Cette notion de race aboutissait à des découpages invalides dans l’espèce humaine, et finissait par faire croire qu’il existerait une HIÉRARCHIE de valeurs dans les sous-ensembles ainsi créés artificiellement, ce qui est ridicule, n’intéresse pas la science, et débouche sur le racisme le plus obtus.

En revanche, les biologistes sont familiers de la notion de populations. Or ce n’est pas du tout pareil. L’humanité ne comprend qu’une seule race, mais de nombreuses populations, qui ont des performances différentes et des réactions différentes. Ainsi, les Européens du Nord peuvent digérer le lait, mais les Polynésiens et de nombreux Africains ne le peuvent pas, ou rarement ; les Éthiopiens résistent très bien à la malaria, mais les Tibétains, non ; alors que ces derniers sont capables de respirer à quatre mille mètres d’altitude, ce que nous, Européens du Nord, ne pouvons pas faire ; et les Noirs africains sont peu sensibles aux coups de soleil, alors que chez nous, les rayons ultra-violets du Soleil provoquent des ravages, dont le mélanome, cancer de la peau qui vous tue en trois mois.

Pourquoi ? Parce que les populations humaines sont l’aboutissement de l’évolution, et que l’évolution est déterminée par les conditions locales de départ, et par la sélection naturelle, qui a fait que nous nous sommes adaptés à notre habitat et à notre alimentation. D’où les différences génétiques, héritées de nos ancêtres, qui apparaissent chez chacun de nous.

Je remercie Léo Grasset, à qui je dois ces précisions, et dont je vous reparlerai.

Publié dans Sciences

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
Les "Indiens" d'Amérique du Sud n'avaient pas résisté à la rubéole, ou je ne sais quel microbe anodin chez nous, qui les a tués par milliers. Non non, ce n'est pas un fléau nommé "conquistador", ça, c'est autre chose.
Répondre
Y
Ce qui rentre tout à fait dans le cadre de ce dont je parlais.