Utiliser la Bourse du commerce

Publié le par Yves-André Samère

Hier, on nous a annoncé que la mairie de Paris avait trouvé comment occuper la Bourse du commerce, proche de l’église Saint-Eustache et du Forum des Halles : c’est le milliardaire François Pinault qui va y installer son musée d’art moderne.

Pinault, qui s’est retiré des affaires (il a tout laissé à son fils, le mari de Selma Hayek), est l’un des rares amis de Chirac, avec Line Renaud et Jean-Louis Debré. Et, en tout cas, le seul grand patron que Chirac supporte, et qui l’invite régulièrement dans sa villa de Saint-Tropez – on sait que Chirac n’habite que chez les autres et n’a jamais payé un loyer de sa vie : sa seule propriété, le château de Bity, il n’y va jamais.

En tout cas, cette utilisation de la Bourse du commerce est une bonne idée. Ce très beau bâtiment, classé aux monuments historiques, et que je vois presque chaque jour, ne servait quasiment plus à rien depuis des décennies. On s’en est servi ces dernières années pour y installer les bureaux de vote du quartier. Mais, bien auparavant, en 1974, on y avait tourné quelques scènes d’un western de Marco Ferreri, Touche pas à la femme blanche (erreur dans le titre sur imdb.com), entièrement tourné dans le fameux « trou des Halles ».

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

C
Pas loin de la Samar, j'ai acheté ma premier veste de loufiat à La belle jardinière !
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Y
La Belle Jardinière n’existe plus au Quai de la Mégisserie. À la place, il y a Conforama, Darty et Habitat, dont les bâtiments ont été rachetés par LVMH, le groupe de Bernard Arnault, qui avait racheté la Samaritaine.
K
Et les locaux de la défunte Samaritaine, savez vous ce qu'elles vont devenir ? J'y allais avec ma mère dans les années 50. Un emplacement comme ça, dans Paris, cela doit être un rêve d'agent immobilier .
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Y
Le plus gros des quatre immeubles a été rasé. Le chantier actuel doit édifier un centre commercial et un hôtel de luxe. Bien entendu, on a mis en avant des problèmes de sécurité un peu bidons pour refiler le terrain aux spéculateurs, comme on avait fait pour les pavillons Baltard, aux Halles.