L’essentiel est fait, mais...

Publié le par Yves-André Samère

L’essentiel qui est fait, c’est d’avoir poussé Sarkozy vers la sortie. Un ennemi de moins ! Il a feint d’être beau joueur, mais j’imagine ce Joe Dalton vautré sur le tapis et frappant le sol de ses petits poings en hurlant que ce n’est pas possible d’être à ce point martyrisé par ces salauds de Français qu’il a tant aimés.

Mais ce qui reste à faire, c’est d’empêcher le choix de l’adversaire Fillon pour représenter la droite, car la sienne, de droite, c’est celle de l’ultra-libéralisme, avec, en prime, cette hostilité déclarée envers l’adoption par les couples homosexuels – qui ne me concerne en rien, d’ailleurs –, et son admiration pour ce facho de Poutine.

Par conséquent, je remettrai ça dimanche prochain, et j’irai voter une deuxième fois pour Juppé, en espérant que cette deuxième ne sera pas la seconde !

Non, je ne me suis pas converti à l’idéologie de la droite. Mais Juppé vise le centre, et c’est encore ce qu’il y a de plus près de la gauche. Et Juppé est le contraire d’un agité malade mental ou d’un indécis incapable de choisir et d’annoncer la couleur.

Mais alors, me direz-vous, pourquoi ne pas voter directement pour un candidat de gauche ? Ouais, mais QUELLE gauche ? La gauche est morte en avril 2002, quand le couple infernal Chevènement-Taubira a poignardé Jospin dans le dos. Depuis, nous avons eu quatorze ans de droite ; alors, on commence à en avoir l’habitude. En outre, il existe un mouvement MONDIAL en faveur de la droite, inutile de se voiler la face.

On n’aime pas ça ? Mais on n’aime pas non plus les coups de pied aux fesses. Or on en a reçu tant...

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