Une intellectuelle chez Barthès
Je ne vais certainement pas veiller pour suivre l’élection présidentielle aux États-Unis, car je ne me sens pas du tout concerné par ce qui arrive dans ce pays arriéré, qui n’a pas gagné une guerre depuis 1945, et a embauché une tapée de nazis après celle de 39-45, pour les faire travailler dans ses laboratoires de guerre. Mais je ne serais pas surpris que le plus crétin des deux candidats l’emporte.
Ce soir, en revanche, j’ai beaucoup apprécié la manière dont Yann Barthès, prenant le contrepied de toute la presse française, et notamment du site marianne.fr, a expliqué que le système électoral des États-Unis ne différait pas beaucoup du nôtre, et que le système inventé pour De Gaulle était aussi absurde que celui des Yankees. Dans quelques jours, je creuserai un peu le sujet, avec l’aide d’un YouTubeur particulièrement talentueux, David Louapre, dont j’ai cité le nom dans ma notule précédente.
En attendant, nous avons découvert une grande intellectuelle, ce soir, en la personne de l’ex-madame Palmade, qui nous a révélé que, si elle avait supprimé sa chanson Allah de son tour de chant à l’Olympia en 1989, c’était parce qu’elle redoutait les attentats et ne voulait pas voir des spectateurs repartir « sans une jambe ou sans leur vie » – et Dieu sait si c’est pénible de quitter l’Olympia sans sa vie. Puis, Barthès ayant commencé une phrase par « en 1972, vous aviez vingt-trois ans », elle l’a interrompu, protestant qu’elle était née en 1949, et que, DONC, elle ne pouvait pas avoir cet âge-là en 1972. Je vous laisse faire le calcul, souhaitant un prochain débat entre Véronique Sanson et Cédric Villani.