Serial kissers
Cette manie des gens qu’on invite à la radio ou à la télé, et qui éventuellement y travaillent ! Chaque qu’ils citent le nom de quelqu’un qui n’est pas présent, ils ajoutent TOUJOURS « On l’embrasse ».
Sans blague ? Et si vous ne l’embrassiez pas via un micro ou une caméra, la Terre s’arrêterait de tourner ? Ces débordements d’affection simulée sont ridicules. Je pense infailliblement à cette Indienne surnommée Amma, qui embrasse tous ceux qu’elle rencontre dans le monde entier depuis plus d’un quart de siècle, et laisse publier un nombre absolument invraisemblable – vingt mille gogos à Pontoise en 2011. Elle a figuré dans un précédent film de Lelouch, Un plus une, et tout le monde larmoie face à tant de bonté, sans que jamais qui que ce soit vérifie ses dires.
J’ai déjà parlé d’elle, et, dans ma critique du film de Lelouch, démontré (mais devant l’imposture, les mathématiques restent impuissantes : les naïfs préfèrent croire, que voulez-vous ?) qu’elle mentait, tant sur ses performances que sur le but visé, qui est, tout simplement, de récolter des sous par la vente de « produits dérivés » : des saris, des étoles, des livres de prière traduits dans toutes les langues, des CD, des DVD, des tee-shirts, des sacs à main, des porte-clés, des statues, des peluches, des cartes postales, des pierres, des bijoux, de l’encens, jusqu’à des montres à son effigie.
Et pas de préservatifs ?