Blanche comme une oie
Ces derniers jours, on a beaucoup entendu cette petite chanson : Penelope Fillon n’est coupable de rien, il faut la laisser tranquille, c’est son mari qui a tout fait et qui devrait être jugé.
Que Fillon se soit conduit comme un gougnafier, je suis bien d’accord ; et que ses partisans soient prêts à fermer les yeux et à voter malgré tout pour un type qui les représente si bien, c’est certain, mais passons dans l’arrière-boutique. Car prétendre que sa femme est blanche comme neige, non : là, on se fiche du monde.
Pendant des années, cette femme a perçu un salaire, qui était donc versé sur son compte bancaire. Comment croire que jamais elle n’a rien remarqué ? Elle ne regardait en aucun cas les relevés de sa banque ? Et dans le cas contraire, jamais elle n’a posé la moindre question à son honnête époux ?
Il dit bien y avoir en France une petite poignée de femmes mariées qui ont l’œil sur les comptes du ménage. Impossible de croire qu’elles sont toutes bêtes comme des oies.