Catherine Deneuve pédale dans la choucroute
Hier, j’ai été aimable avec Catherine Deneuve. Mais le soir même, j’ai commencé à le regretter. En effet, invitée dans l’émission de Barthès, elle a pris la défense de Roman Polanski, et ça me défrise.
Raisonnement de la grande Catherine : ① c’est vieux. Quarante ans, puisque ça c’est passé en 1977. À ce compte-là, passons l’éponge sur les assassinats de Landru, puisque c’est encore plus vieux : entre février 1915 et janvier 1919. Mieux : réhabilitons Raoul Villain, qui a flingué Jean Jaurès en juillet 1914, et faisons comme la Cour d’assises, qui l’a acquitté ! Et ②, la victime de Polanski, certes, avait treize ans, mais en paraissait davantage, et avait été présentée à son futur violeur par sa mère. Tout s’explique. Et puis, merde quoi !, Polanski aimait les très jeunes filles, donc il avait des excuses pour l’avoir saoulée, droguée, puis sodomisée pendant son sommeil. On devrait lui donner la Légion d’Honneur, à mon avis.
Et mademoiselle Deneuve, comme il faut dire, raisonne décidément comme Brigitte Bardot.