Une sortie, et... une pièce ratée à la télé
Ce matin, le docteur Oroudji est arrivé de bonne heure à la porte de ma chambre alors que je faisais ma toilette. Je me suis excusé, et il est allé faire autre chose en attendant. Mais quand nous nous sommes retrouvés, il avait tenu toutes ses promesses : l’autorisation de quitter l’hôpital, le compte-rendu complet de mon opération, les résultats d’un scanner dont je ne savais même pas qu’on me l’avait fait (sans doute alors que j’étais anesthésié), quelques ordonnances pour un traitement à suivre à l’extérieur – rien de bien terrible – et un rendez-vous pour une prochaine consultation, afin de vérifier que je suis en bon état – ce qui est plus que probable.
Il ne me restait plus qu’à attendre, longuement, qu’une infirmière vienne changer mes deux pansements, à renouveler ultérieurement tous les deux jours.
J’ai tenté de dire au revoir à toutes les infirmières, mais elles étaient toutes occupées dans des chambres de malades, j’ai donc chargé la seule rencontrée de les saluer pour moi, puis je suis descendu au bureau des admissions, où on a officialisé ma sortie de cette boîte que je serai loin de regretter, pour un tas de raisons. J’ai appelé le taxi qui avait été retenu, et suis rentré à Paris, pour y trouver ma boîte aux lettres qui débordait, comme de juste.
Cet après-midi, j’ai téléchargé quelques émissions que j’avais ratées, plus la pièce diffusée hier soir sur France 2, Fleur de cactus, dont on n’a dit que du bien, de sorte que je m’abstiendrai, car j’ai trouvé que les acteurs jouaient faux, surtout Michel... Fau ; que les décors étaient ingénieux mais abominablement laids ; que les costumes étaient à vomir ; et que les scènes de la boîte de nuit brillaient par le grotesque. Cette pièce de Pierre Barilllet et Jean-Pierre Grédy, qui date de 1964, a déjà fait l’objet d’un film en 1969, avc Ingrid Bergman, et a été jouée à Paris par Sophie Desmaetrets et Jean Poiret, mais je n’ai pas vu cette version, qui devait être bien meilleure, et qui est introuvable sur YouTube.. Il m’a semblé que le film hollywodien était beaucoup moins vulgaire.