Élections : échecs et réussites
Au lendemain d’une élection, il y a des échecs qui nous comblent de joie, et des réussites qui nous font un effet identique. Je passe sur les nouvelles qui nous attristeraient, puisque, pour ma part, rien de ce qui peut se passer dans cette Cour des Miracles ne peut m’attrister.
Donc, les échecs qui me comblent de joie sont ceux de Najat Vallaud-Belkacem, de Cécile Duflot et de Florian Philippot. Les unes et l’autre se croient au-dessus du commun des mortels et donnent des leçons à tout le monde, avec, toujours, le même sourire carnassier dont jamais ils ne se déparent, trop contents d’eux-mêmes. Le cheval qu’ils montaient leur a fait vider les étriers, comment ne pas applaudir ?
Les réussites qui me comblent de joie sont celles de Cédric Villani (enfin un homme intelligent à l’Assemblée nationale ! On avait oublié à quoi cela ressemblait) et de François Rufin, qui m’avait bien fait rire avec Merci Patron !, son film contre Bernard Arnault. Dis, François, tu en fais un, bientôt, sur Serge Dassault ?
(Et puis, des députés à la fois journalistes et cinéastes, on en comptait peu, au Palais-Bourbon)