Tout le monde il est bio, tout le monde il est nanti

Publié le par Yves-André Samère

On ne peut plus entrer dans un magasin d’alimentation sans tomber sur un rayon « bio ». En ce qui me concerne, je ne cède pas à cette mode suspecte, et je reste très sceptique sur les vertus de ces produits, qu’on veut nous vendre à prix d’or sans donner aucune preuve qu’ils sont plus sains que les produits ordinaires. Sommes-nous tous des Crésus ? Il a été maintes fois démontré que cette étiquette est un attrape-nigaud permettant de nous faire les poches, car aucun organisme d’État ne vérifie réellement la provenance de ces aliments-miracles : où trouverait-on les milliers d’experts capables de certifier que les fruits et légumes porteurs de ce label ont été cultivés sans aucun ajout et dans une terre totalement dépourvue de ces poisons qu’on fustige dans les médias à longueur d’année ?

Bref, là comme ailleurs, il faut faire confiance aux producteurs, et les responsables gouvernementaux, qui tremblent à l’idée de déplaire aux paysans, préfèrent « inciter », comme toujours, c’est-à-dire fermer les yeux. Je commencerai à croire à leur sincérité le jour où ils interdiront les publicités pour les friandises sucrées dans les émissions pour les enfants.

(Et puis, la blague du « Mangez cinq fruits et légumes par jour » est une pure absurdité. Naguère, je m’étais posé la question : cinq quoi ? Cinq cerises ou cinq pastèques, c’est pareil ?)

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
Surtout quand ledit "bio" vient de l'autre côté de la planète. Nous importons, je crois, plus de la moitié des produits bio. Quant au bio, j'avoue ne pas y faire attention, me fiant beaucoup plus au producteur qu'à autre chose. Notamment pour les légumes, il faut dire qu'en Provence nous sommes gâtés en ce domaine.
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Y
On a su que la plupart des tomates consommées en France viennent de Chine. Y compris les concentrés de tomate.