L’amiante contre la miante
Belle coïncidence : hier, le site slate.fr nous révélait que 314 intellectuels se prononçaient en faveur de l’abandon d’une règle datant de plusieurs siècles, et qu’on résume ainsi : en grammaire, le masculin l’emporte sur le féminin. Une lubie démagogique, cette révolution de palais (présidentiel), à laquelle même le ministre de l’Éducation nationale est opposé. Or, dès aujourd’hui, j’ai entendu à la radio un brave type qui milite contre l’amiante, et qui a déclaré que, sans les militants qui sont de son bord, l’amiante n’aurait jamais été interdite.
Sic.
Bien, je ne vais pas faire semblant de croire que ce brave homme s’est converti à ladite lubie. Mais il a peut-être obéi à une impulsion de son cerveau, qui s’est laissé abuser par l’association « l’amiante » - LA miante. En fait, il est comme la plupart des Français, incapable de vérifier dans un dictionnaire le sens et surtout le genre des mots.
Alors, pour lui et quelques autres, mettons les points sur les I : amiante est un nom MAS-CU-LIN. Et la nouvelle mode de la féminisation forcenée ne le concerne en rien.
Qu’on se le dise.