Barrie et Conan Doyle

Publié le par Yves-André Samère

Parmi les dizaines d’écrivains que j’aime, il y en a un paquet qui écrivent des romans policiers, et d’autres non. Dans le premier groupe, je placerai quasiment au sommet Sir Arthur Conan Doyle, le « père » de Sherlock Holmes, qui sera toujours à la mode, selon moi. Et dans le second groupe, il y a Sir James Matthew Barrie, le père de Peter Pan. D’ailleurs, lorsque je suis allé à Londres, j’ai fait une sorte de pèlerinage, allant de Baker Street (la rue où Doyle avait placé, au 221b, l’appartement de Sherlock et de son ami Watson, adresse qui, bien que fictive, est aujourd’hui un musée dédié à ce personnage et constitué de toutes pièces) au célèbre Hyde Park, où a été édifiée la statue de Peter Pan... qui ne ressemble pas du tout au personnage imaginé par Walt Disney. À ce propos, je ne crois pas que vous le sachiez, Peter Pan n’est pas du tout une histoire gnangnan, et j’ai été assez surpris d’y découvrir... un pamphlet contre les mères. Si-si, vérifiez !

Mais le plus surprenant, c’est que ces deux auteurs ont fréquenté le même établissement scolaire et à la même époque. Mieux encore, à peine Doyle avait-il créé Sherlock, que Barrie a écrit une nouvelle qui pastichait ce nouveau personnage. Elle est restée longtemps sans être publiée, mais c’est fait à présent. Et comme beaucoup d’auteurs ont pastiché Conan Doyle, dont René Réouven avec ses Histoires secrètes de Sherlock Holmes, on peut parier que le célèbre détective n’est pas près de disparaître des bibliothèques et de nos mémoires. J’ai trouvé trois volumes de ces pastiches, faits par les auteurs les plus divers.

Au fait, la très connue expression « Élémentaire mon chez Watson » est totalement absente des œuvres de Conan Doyle, mais elle a été employée une seule fois par Adrian, le fils de Conan Doyle, qui a écrit, la plupart du temps avec John Dickson Carr, une dizaine de nouvelles dans l’esprit de son père.

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