Qui se préoccupe des Palestinens ?

Publié le par Yves-André Samère

Très bonne chronique de Jean-Marc Four sur France Inter, aujourd’hui à sept heures moins cinq. Objet : les pays arabes se fichent bien des Palestiniens. Vous devez pouvoir réécouter ce passage sur le site de France Inter. C’était très intelligent et très clair.

Cela ne m’apprend rien, car c’était déjà le cas depuis des dizaines d’années. En réalité, les Arabes n’ont jamais rien fait pour les Palestiniens, sinon de faire mousser leur propagande via leurs journaux et leurs radio-télés. Mais, alors que certains pays arabes sont richissimes et ont d’immenses territoires pour loger les réfugiés, ils se sont contentés de gestes symboliques, comme, par exemple, au Maroc, de prélever une taxe de dix centimes sur les billets de cinéma pour affecter cet immense pactole aux réfugiés. Pour le reste, on s’est contenté d’entasser les réfugiés dans des camps tenant du stalag. On a vu à quoi ressemblaient les camps de Sabra et Chatila, à Beyrouth-Ouest.

Les tartuffes des pays arabes riches se sont contentés de belles paroles, qui ne mangent pas de pain, et cela dure pratiquement depuis la création de l’État d’Israël.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

B
Paroles, paroles... Dans le même ordre d'idées on remarquera la situation de l'Algérie : qui parle de n'importe quel problème de société (par exemple Daoud Kamel) sans affirmer en tout premier lieu sa solidarité avec le peuple palestinien est voué aux gémonies ! Les Algériens sont (sincèrement ) persuadés d'être de solides soutiens aux Palestiniens en brûlant des drapeaux israéliens et en dénonçant à tout propos le sionisme ! Dans les camps de réfugiés ça facilité la vie de savoir ça !
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Y
C’est malheureusement vrai. Mais l’Algérie n’est pas la seule. J’ai cité le charlatanisme de l’ancien roi du Maroc, Hassan II, qui imposait une taxe sur les billets de cinéma pour « aider » les Palestiniens, mais entretenait de très bonne relations avec les dirigeants israélens, car lui-même se reposait sur des Juifs pour traiter ses affaires privées (finances et santé).