Les « petits degrés » nés dans une petite cervelle

Publié le par Yves-André Samère

On se mettrait le doigt dans l’œil si on supposait que les dirigeants d’une radio (ou d’une chaîne de télévision) suivent les émissions qu’ils sont censés piloter. La réalité est qu’ils s’en gardent bien. Par exemple, au temps où Patrick Le Lay était le patron de TF1, on a su qu’il ne regardait jamais cette chaîne – ce qui lui avait permis de déclarer que son rôle consistait à générer du temps d’écoute disponible pour Coca-Cola.

Sur France Inter, c’est la même chose. Lorsque Jean-Luc Hees était le président de Radio France et que Didier Porte asticotait le Pouvoir politique, il avait demandé à son entourage qui diable était Didier Porte, alors que cet humoriste aujourd’hui passablement démonétisé (ses spectacles sont devenus rarissimes, et la presse n’a pas parlé de lui depuis mars 2014), travaillait sur France Inter depuis 1990 !

Aujourd’hui, cette station a mis à l’antenne une sotte qui lit chaque jour et plusieurs fois par jour un bulletin météo qu’elle agrémente de sottises de son invention, qu’elle doit trouver « géniales », comme il faut dire, et qui sont stupides, mais nul autour d’elle n’ose le lui faire remarquer. Ainsi, c’est elle qui, chaque fois que la température s’annonce un peu basse pour la journée, parle de « petits degrés ». Cette bourde revient plusieurs fois par jour – deux fois ce matin –, et on peut la prévoir dès que le temps est un peu maussade.

Si vous êtes sceptique, mettez-vous à l’écoute de France Inter, vous pourrez vérifier.

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