Un cours de biologie

Publié le par Yves-André Samère

Ce cours de biologie ne doit rien à Léo Grasset...

Un cliché qui m’horripile dans les films et téléfilms en français (ou doublés en français, ou sous-titrés en français), c’est ceci : lorsqu’un père s’adresse à sa fille, de préférence plutôt jeune, dans cent pour cent des cas, il l’appelle « Ma puce ». Je n’ai jamais compris pourquoi cet animal fournit (à son corps défendant) un diminutif pour parler à une gosse qui n’en demandait pas tant. Et si le dialogue d’origine était en anglais ou quelque autre langue,  je ne crois pas qu’il s’agisse d’une traduction littérale !

Vous noterez que les garçons échappent à cette malédiction. Jamais je n’ai entendu un garçon surnommé « Mon morpion », ou « Mon pou », ou quoi que ce soit d’analogue.

C’est la preuve qu’il y a bien une différence entre les sexes, apparemment, et en dépit de la mode qui exige qu’on ne les distingue plus les uns des autres.

Bien, la leçon est terminée, rangez vos affaires et sortez en silence.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
Heureusement, il y a des exceptions : depuis toute petite, on m'appelle (juste la famille, je précise) "biquet". C'est plus mignon que "puce", mais c'est masculin, allez savoir pourquoi.
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Y
Les familles ont des idées bizarres, en général...
J
Je crains fort que ma puce ait quelque chose d'assez sexuel. Freud n'ayant probablement pas connu ce genre de cas, je ne lui demanderai pas. Mais il a dû me mettre la puce à l'oreille. <br /> Bon, je ne m'étends pas, chacun méditera sur les moeurs de cet animal sauteur et coquin que l'on peut même dresser.
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Y
L’érotisme ne manque pas dans ses Contes, qui sont plus précis. Hélas, il s’est repenti tardivement de les avoir écrits.
D
Ou La Fontaine : "Fille qui pense à son amant absent<br /> Toute la nuit, dit-on, a la puce à l'oreille"<br /> Car cette locution avait aussi une connotation érotique (avoir des désirs qui démangent comme une piqure de puce).
Y
“La puce à l’oreille”, c’est davantage Feydeau que Freud, à mon avis.