Apprenez, comme Macron, à procrastiner
Comme la quasi-totalité des Français (pas moi !) supplient Macron de parler, le plus détesté des présidents de la Cinquième avait d’abord promis de le faire en fin de cette semaine. Et nous y sommes, c’est bien le samedi qui est la fin de cette période. Mais il a fait plusieurs annonces, toutes semblables : je parlerai dimanche, puis lundi, et ainsi de suite.
En bon français, vous avez le choix du terme : soit il recule pour mieux sauter, soit il procrastine. Or c’est tout un art. Il a moins hésité quand il s’est agi de s’offrir, à nos frais, une piscine à Brégançon, ou une moquette à 300 000 euros pour l’Élysée.
Je vous engage à suivre ce bel exemple de dégonflage, pour vous mettre à l’abri, car c’est l’impression qu’il donne.
(Et si, tout simplement, Macron était un banal trouillard ?)