Pauvres, cessez de vous goinfrer !

Publié le par Yves-André Samère

Les économistes et les nutritionnistes sont catégoriques : ce qui nous menace, nous autres civilisés, ce n’est pas tant le réchauffement climatique, mais la réduction tragique de la surface occupée par l’agriculture. En un mot, si nous voulions – et c’est très légitime – continuer à vivre comme actuellement, il faudrait pouvoir doubler la superficie des terres cultivables. Or, comme l’a dit un de ces spécialistes ce matin sur France Inter, cette surface supplémentaire n’existe pas ! Et ce n’est ni sur Mars ni sur la face cachée de la Lune que nous la trouverons.

Il faut donc que les pays en retard abandonnent toute prétention à vivre comme nous. Ils dévorent notre part, et ne nous laissent pas ce dont nous avons si cruellement besoin.

C’est pourquoi nous devons lancer cet avertissement : pauvres, cessez de vous goinfrer ! D’ailleurs, vous avez déjà l’habitude d’une saine frugalité, qui est dans vos traditions. Par conséquent, renoncez à vous gaver de ce qui fait le bonheur des Texans et autres États-Uniens, des steaks de bœuf d’un kilo, rôtis au barbecue, et revenez à votre bol de riz bi-quotidien.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
Carlos GHOSN, lui, a décidé de se mettre du côté des pauvres : il les a, ses deux bols de riz par jour. Quel homme exemplaire.
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Y
« Heureux les pauvres en esprit ! », a dit Jésus. Ghosn est donc un bon chrétien.