Drone de dame
Dans son dernier numéro daté du mercredi 24 avril 2019, « Le Canard enchaîné », en page 5, sous le titre Vos gueules, les goélands ! (discrète allusion à une pièce de Robert Dhéry qui s’était jouée au Théâtre des Variétés), rapporte que la Mairie de Paris a fait l’annonce, le 7 mars dernier, de « l’achat d’un drone pour 4000 euros ». But : surveiller... les goélands ! Qui, apparemment, pullulent à Paris, « port de mer et qui entend le rester », comme avait dit De Gaulle à propos de Fécamp.
On constate qu’Anne Hidalgo, 1. n’est pas avare de nos sous, et que 2. elle ne connaît strictement RIEN aux drones.
Charitable comme vous me connaissez, je vais donc vous indiquer une vidéo qui vous démontrera que, des deux marques fabriquant les meilleurs drones, Parrot, installée à Paris et les construisant sur place, et DJI (Da-Jiang Innovation), installée à Shenzhen, vendent beaucoup moins cher. Surtout Parrot, qui fabrique et vend un appareil à peu près parfait (il ne lui manque que la détection des obstacles, qui évite les accidents de parcours), et ne pèse que 320 grammes. Or Parrot vend son modèle Anafi pour... 699 euros ! Mais on en trouve d’occasion chez Amazon, à partir de 485,44 euros.
Chuchotez donc ce tuyau à la folle de l’Hôtel de Ville, parce que, toute seule et douée comme on la connaît, elle sera incapable de trouver la référence.