La saison 4 de « La casa de papel »
La saison 3 de La casa de papel a semblé trop courte, avec seulement ses huit épisodes, d’ailleurs relativement courts eux aussi. Mais ses admirateurs patienteront bien jusqu’à la sortie encore lointaine de la saison 4. Elle est en préparation, et elle était inévitable, puisque annoncée par la dernière réplique entendue : « La guerre est déclarée » (comprenez : entre le gouvernement et le peuple, qui a pris, avec juste raison, partie pour les braqueurs, sachant que 1. l’un des leurs, détenu dès le premier épisode, a été abominablement torturé par les services secrets, et que 2. lesdits braqueurs ont trouvé, dans les caves de la Banco de España, une masse de documents secrets prouvant que tous les gouvernements des pays qui se prétendent civilisés ont commis, et commettent encore, des actes plus qu’illégaux – de quoi, si tout cela est révélé, envoyer ce beau monde devant les tribunaux !).
D’ailleurs, l’irréparable a été accompli, puisqu’un des membres de cette sympathique bande (je parle des braqueurs, pas des gouvernements) a tiré au bazooka contre un véhicule armé qui a tenté d’assaillir l’immeuble investi. Mais, dès le début, tout a été fait afin que la foule prenne parti pour les voleurs, et que le premier épisode de cette saison 3 a montré 140 millions d’euros déversés par ballons sur la foule madrilène ravie de l’aubaine !
Décidément, après les deux saisons du feuilleton Les bracelets rouges (en espagnol, Polseres vermelles), très supérieur à son adaptation française, c’est l’Espagne qui réalise les plus grandes réussites télévisuelles. On est bien loin de la télévision sous Franco ! (Que, d’ailleurs, je n’ai jamais vue, ce qui me qualifie pour en parler...)