Voir un feu d’artifice, oui, mais pas en France

Publié le par Yves-André Samère

Je n’irai pas, tout à l’heure, voir le feu d’artifice devant la Tour Eiffel. C’est que je ne goûte guère la foule, et les feux d’artifice montrent toujours le même progamme, dont on se lasse, à la longue. Or j’en ai vu un bon nombre.

Mes meilleurs souvenirs de feux d’artifice, je les tiens de mes deux séjours au Danemark, à Copenhague. J’allais chaque soir au Tivoli, ce magnifique parc d’attraction, au centre de la ville, juste à côté de la gare, et à deux pas de mon hôtel, qui s’appelait, ne riez pas, l’Hôtel du Nord, comme dans le film, et en français, s’il vous plaît. Il existe toujours, d’ailleurs, cet hôtel très francophile, j’ai vérifié sur Google Maps.

Les feux d’artifice à Tivoli étaient une tradition, et, figurez-vous, ils avaient lieu... trois fois par semaine ! Et comme l’été prolonge de beaucoup la durée des nuits, et qu’il faisait encore jour à minuit, c’était assez curieux de voir un feu d’artifice au crépuscule.

J’adorais Tivoli, et d’autant plus que le parc comporte une très belle salle de concert, d’accès gratuit, dans laquelle un très bon orchestre jouait de la musique classique, là encore, trois fois par semaine. Je m’asseyais toujours au premier rang, une habitude que j’ai gardée lorsque je vais au théâtre.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
Mon plus beau feu d'artifice : on habitait sur une colline, à Marseille.On a vu le feu d'artifice du Stade Vélodrome non par le bas, mais au-dessus. Comme de jolies anémones de mer de toutes les couleurs.
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Y
Je n’en ai vu qu’à trois endroits : Paris, Copenhague et Saint-Lô. À Paris, la Tour Eiffel n’a pas toujours été l’emplacement vedette. On avait également utilisé un pont près de l’Hôtel de Ville.