Brigitte contre Bernadette
« Il m’a donné toutes mes chances », a déclaré Juppé ce matin sur France Inter, parlant de Chirac. Ouais, rions. Il lui a surtout donné l’occasion d’être condamné en justice à sa place, et de devoir s’exiler pour quelques années au Québec, car interdit de toute activité politique en France, après que l’ex-Premier ministre a dû assumer toutes les responsabilités des magouilles chiraquiennes à la mairie de Paris. Mais passons, tout cela fait partie de l’ambiance actuelle.
Par ailleurs, et c’est un paradoxe, mon texte d’hier a été exceptionnellement lu, puisqu’il a été consulté par 881 lecteurs, ce qui n’était pas arrivé depuis la mort de Michèle Morgan. Mais, futile comme vous me connaissez, je me suis surtout intéressé au contraste entre Bernadette et Brigitte. Un contraste frappant ! Autant il faut reconnaître que cette dernière est très appréciée des Français, celle qui l’avait lointainement précédée à l’Élysée était détestée, autant qu’elle-même détestait son mari. Épouse abondamment trompée, ce dont elle s’est plainte dans un livre co-rédigé par Patrice de Carolis, et qu’elle a manifesté en prenant ouvertement parti pour Sarkozy le traître, et dont on a vu la réaction lorsque son mari s’est trop approché d’une jolie femme, scène vue dans un reportage télévisé. Il a de la chance, Macron, d’avoir une femme plus populaire que lui-même.