La méthode Dassault-Chirac-Balkany

Publié le par Yves-André Samère

Au fond, Chirac a lancé la mode, ou plutôt, il a relancé la méthode de Marcel Dassault et de son fils Serge, consistant à acheter les électeurs à coups de cadeaux. À cette différence près que le père Dassault arrosait avec son propre argent (il avait toujours des liasses de billets de cinq cents francs dans ses poches, et en distribuait même aux gendarmes !), tandis que Chirac utilisait l’argent de l’État. En quoi il a ouvert la voie à ce truand de Balkany. Mais ce dernier a eu moins de chance, puisqu’il est aujourd’hui en prison, et seule sa femme, inexplicablement, est passée entre les mailles du filet, en faisant répandre le bruit qu’elle était gravement malade. Ce que chacun peut vérifier tous les jours en regardant la télévision !

Mais les citoyens de la Corrèze sont bien naïfs, s’ils ont cru que Chirac s’intéressait à eux. Il jouait les saints, comme cette horrible mégère qu’était « mère » Teresa, mais ne s’intéressait qu’à sa propre élection. Du début à la fin, il n’a cessé d’utiliser les moyens de la République dans son propre intérêt.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
Il a profité d'une époque où la transparence des comptes des dirigeants n'était pas de rigueur. D'ailleurs son comportement a sans doute généré des contrôles plus stricts et aussi la création d'une commission chargée de ces contrôles. Ne serait-ce que la communication des comptes des campagnes électorales, entre autres.<br /> Sinon, on étouffe sous le flot d'hommages et de compliments dans les médias, notamment à la télévision. Je me demande comment ça se passera pour Giscard d'Estaing.
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Y
Oui, on étouffe. Chirac ne valait pas si cher. C’en est indécent. Qui osera rappeler sur les livres d’or qu’il n’a jamais payé un loyer, et qu’il a toujours vécu chez les autres – alors qu’il était propriétaire de plusieurs domiciles ?