La méthode Dassault-Chirac-Balkany
Au fond, Chirac a lancé la mode, ou plutôt, il a relancé la méthode de Marcel Dassault et de son fils Serge, consistant à acheter les électeurs à coups de cadeaux. À cette différence près que le père Dassault arrosait avec son propre argent (il avait toujours des liasses de billets de cinq cents francs dans ses poches, et en distribuait même aux gendarmes !), tandis que Chirac utilisait l’argent de l’État. En quoi il a ouvert la voie à ce truand de Balkany. Mais ce dernier a eu moins de chance, puisqu’il est aujourd’hui en prison, et seule sa femme, inexplicablement, est passée entre les mailles du filet, en faisant répandre le bruit qu’elle était gravement malade. Ce que chacun peut vérifier tous les jours en regardant la télévision !
Mais les citoyens de la Corrèze sont bien naïfs, s’ils ont cru que Chirac s’intéressait à eux. Il jouait les saints, comme cette horrible mégère qu’était « mère » Teresa, mais ne s’intéressait qu’à sa propre élection. Du début à la fin, il n’a cessé d’utiliser les moyens de la République dans son propre intérêt.