« Quotidien » revient

Publié le par Yves-André Samère

Je viens de regarder à la télévision l’émission de rentrée de Quotidien. C’était assez intéressant, mais avec deux invités très dissemblables.

D’abord, Yannick Noah. Je ne suis pas amateur de son répertoire chanté, mais enfin, il sait parler, et ne dit pas de bêtises. Je ne m’intéresse pas du tout aux sports, cependant, je n’ai jamais trouvé quoi que ce soit de négatif à dire sur lui. Il revient dans l’émission vendredi, pour chanter, je crois, et j’aurai alors un livre sous la main pour m’occuper.

L’autre invité, c’était Francky Zapata, l’hurluberlu qui a traversé la Manche sur son engin volant. Et là, plus inutile que ce gadget, je n’ai pas encore trouvé. Imaginez un instant que ces engins volants deviennent aussi nombreux que chez nous les trottinettes ! Dès lors, l’enfer, ce ne sera plus « les autres », comme le croyait Sartre. Avec cela, ce Zapata, quand il ne fait pas le clown, a le tort de parler, et de multiplier les occurrences de son espression favorite, « en fait ». Dès que j’ai constaté qu’il en produisait autant que Peau d’Âne produisait des perles, je me suis mis à les compter. Et au bout de cinq minutes, il nous avait gratifié de trente-trois « en fait ». Trente-trois. Comme j’imagine que vous ne me croyez pas, je vous incite à télécharger l’émission sur Captvty et à refaire le compte vous-même : voilà ce que j’appelle une infirmité authentique.

Ce gars-là, on devrait le confier à Bertrand Périer, pour qu’il prenne quelques leçons d’éloquence !

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
Il est connu depuis longtemps dans la région de Marseille, il s'entraînait à Carry le Rouet, dans un très bel endroit d'ailleurs. Il a le vocabulaire d'un type qui ne s'intéresse qu'à une chose : la performance. Il a eu des titres sportifs en planche à voile ou un truc similaire. <br /> Remarquez, ce serait assez cocasse de voir autant de ces trucs volants que de trottinettes : l'équilibre à tenir est plutôt athlétique, sans compter que l'engin est dirigé en partie par les mouvements du corps. On se gratte la tête, et hop, on se déséquilibre et on se retrouve à brouter un trottoir. Il faudrait se promener, nous pauvres terrestres, avec des parapluies en tungstène.
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Y
S’entraîner à Carry-le-Rouet, cela devait lui évoquer Fernandel ! Quant à son passe-temps, laissons passer le temps, on se lassera de ce gadget.