Jeff Koons ? Un charlatan et un imposteur

Publié le par Yves-André Samère

On a beaucoup trop parlé de ce charlatan, Jeff Koons, dont les admirateurs gogos sont assez sots pour voir des œuvres d’art dans ses pitoyables productions – que, d’ailleurs, il ne fabrique pas lui-même, laissant ce soin à des employés, qui ne sont pas plus artistes que lui. Et ne m’objectez pas que les grands peintres de la Renaissance avaient des apprentis : ceux-ci, du moins, avaient du talent. Et on connaissait leurs noms ! Par exemple, Salai, sans doute le dernier en date, et qui lui a survécu de cinq ans, semble-t-il.

Son dernier exploit a consisté à fabriquer un « bouquet de tulipes » en ballons de plastique, qu’il a vendu très cher à la mairie de Paris. Ou plutôt, dont il lui a vendu le dessin, abandonnant le gros de la fabrication à son client.

Voir une œuvre d’art dans une production de Koons, c’est comparer une caricature de Wolinski à une sculpture de Michel-Ange. La seule originalité de tout cela, c’est qu’aujourd’hui, on prend très au sérieux les pires impostures. Avant l’époque moderne, les imposteurs étaient rapidement démasqués et moqués. Lisez donc le conte d’Andersen, Les habits neufs de l’empereur, parfois appelé Le roi est nu. La similitude est frappante.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
J'imagine aussi que ces charlatans n'ont pas survécu au temps : des tableaux qui n'ont pas traversé les années, des sculptures négligées et détruites, etc.<br /> Quant à Koons, rien ne m'énerve autant quand il dit "le cadeau que j'ai fait à Paris". Un dessin moche, des tulipes qui ressemblent à des tulipes comme moi à un évêque, le tout à construire par la Ville. Drôle de cadeau. <br /> Remarquez, la prochaine fois que j'offrirai un livre, j'en dessinerai la couverture, le destinataire n'aura plus qu'à aller dans une librairie...
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Y
Koons a prétendu “offrir” son chef-d’œuvre à la Ville de Paris, mais il n’a livré que ses dessins. C’est donc bien une escroquerie, consistant à se faire de la publicité sur le dos du client. Si, en guise de maire, nous avions quelqu’un d’autre que cette sotte d’Hidalgo, la combine n’aurait pas marché.