D’où vient le vrai Coran
Si l’on en croit ce que racontent les islamophiles, le Coran, prétendu livre « saint », aurait été dicté par Dieu lui-même, ou par un de ses anges, au prétendu prophète Mohammed. Donc au septième siècle de notre ère.
C’est entièrement faux, mensonger de A à Z : tous les documents racontant les deux premiers siècles de l’islam ont disparu. Les musulmans traditionnels expliquent cette disparition par le fait que les guerres civiles et autres violences seraient responsables de ces disparitions. Autre mensonge, qui vient renforcer, si l’on peut dire, le précédent. Car, dans la même région et à la même époque, tous les autres documents, qu’ils aient été en latin, un grec, en hébreu, en syriaque, en arménien, en géorgien ou en copte, n’ont pas disparu, eux ! Mieux : les rares documents présentés par les étudits de l’islam comme datant des septième et huitième siècles datent tous du... neuvième siècle. Autrement dit, avant le neuvième siècle, le Coran n’avait aucune existence matérielle, il n’existait pas plus que L’iliade et L’Odyssée en tant que texte écrit.
Selon les spécialistes linguistes, le Coran a été le résultat d’une mise au point sur deux cents ans, et sous le contrôle politique, non pas de Mohammed puisqu’il était mort depuis longtemps, mais des califes, et pour un usage politique. Les documents antérieurs ont disparu parce qu’ils ont été détruits, afin de masquer la construction d’une idéologie politique favorisant les califes, en vue de donner au Coran le prestige et la crédibilité nécessaire à la nouvelle religion.
Les travaux de premier plan conduisant à cette conclusion sont ceux de spécialistes reconnus : Harald Motzki, Alfred-Louis de Prémare, Patricia Crone, Michel Cook, Karl Heinz-Ohlig et Gerd-R. Puin.