De Gaulle, l’anti-Macron

Publié le par Yves-André Samère

Je n’ai jamais été gaulliste, et ne m’en suis pas caché. Néanmoins, j’ai parfois reconnu que De Gaulle possédait certaines qualités qu’il m’est impossible de nier, notamment son indifférence à l’argent. Et lorsque, battu à son dernier référendum, il en a pris acte et a démissionné dans l’heure qui a suivi, on voit mal en quoi on pourrait lui reprocher ce détachement. Il est allé jusqu’à refuser sa retraite de président et le cadeau d’un appartement à Paris que les députés voulaient lui faire.

Aujourd’hui, à la lumière de ce que nous savons de son lointain successeur à la présidence de la République, je ne peux pas ne pas voir ce qui les différencie radicalement : alors que Macron méprise le peuple et en a peur (il ne sort jamais, sinon escorté et protégé par une armée de policiers), vous ne trouverez aucun indice prouvant que De Gaulle méprisait le peuple !

Allons plus loin, Pompidou, Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy et Hollande n’ont jamais manifesté un semblable mépris envers ceux qui les avaient élus. Macron est le seul dans ce cas ! Il est donc indigne d’occuper sa fonction. Et si la République était mieux faite, de ce travers, dont les preuves ne manquent pas, elle ferait un délit.

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M
Serait-ce... non, ce n'est pas possible...
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