De Gaulle, l’anti-Macron
Je n’ai jamais été gaulliste, et ne m’en suis pas caché. Néanmoins, j’ai parfois reconnu que De Gaulle possédait certaines qualités qu’il m’est impossible de nier, notamment son indifférence à l’argent. Et lorsque, battu à son dernier référendum, il en a pris acte et a démissionné dans l’heure qui a suivi, on voit mal en quoi on pourrait lui reprocher ce détachement. Il est allé jusqu’à refuser sa retraite de président et le cadeau d’un appartement à Paris que les députés voulaient lui faire.
Aujourd’hui, à la lumière de ce que nous savons de son lointain successeur à la présidence de la République, je ne peux pas ne pas voir ce qui les différencie radicalement : alors que Macron méprise le peuple et en a peur (il ne sort jamais, sinon escorté et protégé par une armée de policiers), vous ne trouverez aucun indice prouvant que De Gaulle méprisait le peuple !
Allons plus loin, Pompidou, Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy et Hollande n’ont jamais manifesté un semblable mépris envers ceux qui les avaient élus. Macron est le seul dans ce cas ! Il est donc indigne d’occuper sa fonction. Et si la République était mieux faite, de ce travers, dont les preuves ne manquent pas, elle ferait un délit.