Éloge d’Agnès B.

Publié le par Yves-André Samère

Comme il se fichait de la mode, on disait de Jerry Lewis qu’il s’habillait comme un pompiste (en dehors de la scène ou des studios, évidemment). Eh bien, c’est mon seul point commun avec Jerry, car, moi aussi, je ne me soucie en rien des vêtements que je porte, et j’enfile n’importe quoi, pourvu que ce ne soit pas en lambeaux.

Or j’ai appris ce soir qu’une créatrice de vêtements ultra-célèbre pense comme Jerry et moi, et c’est Agnès B. (le point fait partie de son pseudonyme). Elle se fiche de la mode au point de n’avoir jamais fait la moindre publicité afin de vendre ses fringues, ce qui ne l’a jamais empêchée d’en vendre des tas, d’être mondialement connue, et d’être devenue amie avec des tas de vedettes. Il est vrai qu’elle se considère comme une enfant de Mai-68, ce dont plus personne ne se vante aujourd’hui.

Il va peut-être falloir que je m’achète quelques vêtements créés par Agnès. Je me demande si elle me fera des prix. Mais pas de costume, pas de gilet, pas de cravate, pas de boutons de manchettes, etc. Oui, je suis très exigeant.

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