Décalage PAS favorable

Publié le par Yves-André Samère

Hier, la secrétaire de mon chirurgien m’a une nouvelle fois téléphoné, mais pour m’informer que la date de mon admission en chirurgie était repoussée à une date indéterminée, car les augures de la Santé avaient décidé qu’il fallait libérer des lits un peu partout, afin de pouvoir accueillir les nouveaux malades.

Je n’ai pas été surpris, la chose était dans l’air depuis quelque temps. Je n’ai pas non plus râlé, car cette décision était normale. J’ignore donc quand je pourrai me faire ouvrir le ventre par le corps médical. Rien de grave, selon moi. Ces messieurs s’amuseront autrement.

Par conséquent, mon absence prévue vous pèsera moins. Arrêtez les cris de joie, s’il vous plaît.

Du reste, mon ordinateur vient de tomber en panne, histoire de corser un peu mon existence. Vous ne pouvez pas savoir combien il est pénible d’écrire un texte, si court soit-il, quand on doit le faire sans les instruments auxquels on est habitué.

Bon, tant pis, j’ai vu pire. Par exemple, être obligé de lire mes critiques contre le rap et Macron, dont je ne sais pas encore lequel est le plus nocif. Suggestion ?

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
Cette manie d'embrasser tout le monde et n'importe qui est relativement récente. J'espère que la fameuse "bise" mourra de sa belle mort. Pour ma part, j'ai toujours vu que l'on ne se faisait la bise qu'entre membres de la famille.
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D
Oui, uniquement quand on se retrouve, non quand on vit ensemble.
Y
Et même avec sa famille, il est inutile d’en faire trop. Ce qui devient mécanique.