Pourquoi parler de « fake news » ?

Publié le par Yves-André Samère

Une expression qui me tape sur les nerfs, depuis bientôt quatre ans, c’est cette manie de parler de fake news, mode idiote lancée par le crétin qui occupe la Maison Blanche. Attendu que fake signifie « faux », et que les news ne sont rien de plus que les nouvelles, pourquoi singer le dialecte des Yankees ? Alors que nous avons à notre disposition un simple mot on ne peut plus français, qui est bobard ! Que j’emploie régulièrement, et que tous les Français connaissent.

Mais cette tare, imitée de tout ce qui vient d’outre-Atlantique, a été impulsée par les gens de médias, qui se feraient écorcher vifs plutôt que ne pas suivre une mode venue de l’étranger.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

J
Ne dites pas à ma mère que je suis journaliste, elle me croit pianiste dans un bordel. Une sale race !<br /> Il est de bon ton de dire les réseaux sociaux (je ne suis ni sur facebook, ni sur twitter) sont un défouloir assez abject.Je ne sais pas grand chose, mais il me semble biien que les auteurs dans ces réseaux assument, affirment leurs opinions, tandis que les journalistes passent leur temps à réveiller, encourager, flatter les plus viles passions, les mentalités et les façons de penser les plus stupides,, tout en voulant sauver les apparences. De super faux jetons. <br /> Aux ordres. Une chercheuse, germanophone vivant en partie en Allemagne précisait clairement au journaliste de C dans l'air, que Merkel avait dit que la crise du coronavirus était "maîtrisable" et non pas maîtrisée en Allemagne; Aussi sec, le journaleux a repris pour son discours le terme de maîtrisée. .
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Y
"Ne dites pas à ma mère que je suis journaliste, elle me croit pianiste dans un bordel". J’aurais tout donné pour être pianiste, mais, même après avoir débuté avec un excellent professeur, je ne suis pas allé bien loin.<br /> Pour le reste, je ne fréquente ni Twitter ni Facebook, et j’écris le plus grand mal des journalistes - une corporation à laquelle j’ai failli appartenir -, lesquels sont largement coupables de la dégradation (avec les politiques) de leur langue (pourtant) maternelle.