Éloge modéré de « celles et ceux »
Régulièrement, ici, je me moque de Macron et surtout de ses adorateurs qui, prenant prétexte que leur idole a mis à la mode l’expression « celles et ceux », au détriment du « ceux » tout simple et validé par un usage de plusieurs siècles, s’évertuent à la remplacer par le très ridicule celles et ceux, que rien ne justifie. Cherchez dans Molière, dans Voltaire, dans Montherlant, ou chez qui vous voudrez, vous ne trouverez nulle part la moindre trace de cette affectation.
Certes, je ne suis rien et ne compte pas faire école. Vous n’êtes donc pas forcés de me suivre. Mais j’ai trouvé quelqu’un qui sait écrire (et polémiquer), et qui a écrit sur ce thème un chapitre bien réjouissant, car il va dans le même sens, quoique avec davantage de style : il s’agit de Raphaël Enthoven, auteur entre autres d’un ouvrage de philosophie assez pertinent, intitulé Nouvelles morales provisoires, où l’on trouve un chapitre intitulé Celzéceux, lequel vous fera bien rire si vous le téléchargez, puisque je tiens ce livre à votre disposition.