Timothée Chalamet, ridicule donneur de leçons
C’est une première, le jeune acteur Timothée Chalamet (il aura vingt-cinq ans en décembre), né à New York, trilingue (anglais, français, italien) plutôt talentueux mais un peu maigrichon, a pour la première fois les honneurs du « Canard enchaîné » dans le numéro paru ce matin. Il faut dire qu’il a eu la sottise de faire le malin en jouant les moralistes, pour donner une leçon à Woody Allen, accusé de viol envers sa fille adoptive par son ex-compagne Mia Farrow, une déséquilibrée notoire, alors que Woody a déjà été innocenté lors des deux procès qu’il a subis. Dans un geste qu’il a voulu spectaculaire mais qui n’a été que ridicule, Chalamet a fait don à des associations homosexuelles du cachet qu’il avait touché sur le dernier film de Woody, qui est d’ailleurs très réussi.
Voici ce qu’en dit Woody lui-même dans son autobiographie, que j’ai lue évidemment : “He needed to do that as he was up for an Oscar for Call Me by Your Name (2017), and he and his agent felt he had a better chance of winning if he denounced me”. Traduction : « Il avait besoin de faire ça parce qu’il espérait un Oscar pour Call Me by Your Name, et que lui et son agent pensaient qu’il avait plus de chances d’en gagner un s’il me dénonçait ».
Comme je l’écris souvent, les acteurs sont pour la plupart des individus puants.