Louis IX, faux saint
Louis IX, roi de France et plus connu sous le titre de « saint Louis » (sic), n’était pas un si bon roi que ça. Le fait que c’était un pilier d’église n’avait rien de très remarquable à une époque où peu de gens remettaient en cause les balivernes de la religion dominante, la sienne. En outre, il avait une mère redoutable, qui exerçait le vrai pouvoir !
D’abord, il est faux qu’il rendait la justice personnellement (sous un chêne, re-sic), car il avait mis en place l’institution judiciaire, et ne voulait pas interférer avec elle. La vérité est qu’il écoutait les plaintes de ses sujets mécontents, et refilait la tâche à ses collaborateurs, un peu comme, aujourd’hui, un chef d’État ne fait rien lui-même et repasse la corvée à ses sous-fifres : même ses discours, il les fait écrire par d’autres !
Quant à ses vertus personnelles auxquelles on fait semblant de croire pour des raisons de politique, elles laissaient quelque peu à désirer, et, par exemple, il a ruiné le pays par ses dépenses en faveur de l’Église catholique, a pourchassé les cathares, à édifié le pilori de Halles et le gibet de Montfaucon, a discriminé les Juifs en inventant ce qui a précédé l’étoile jaune des nazis, et a gaspillé l’argent de l’État en organisant la septième croisade, où d’ailleurs il a laissé la vie.
Il y a donc eu une forme de justice !