John Waters, cinéaste
John Waters, cinéaste gay et très casse-briques, publie aujourd’hui en France son autobiographie, que je compte acquérir, car j’avais bien aimé la plupart de ses films, sauf un, Pink Flamingos, que j’ai détesté, car il contenait une scène absolument répugnante : son interprète, Divine (un travesti obèse), ramassait sur un trottoir des crottes de chien et les mangeait !
Mais les autres films, tous comiques sauf le dernier avec Johnny Depp, m’ont bien plu, surtout Hairspray, un hommage à la jeunesse et à ses musiques (on en a fait un remake avec John Travolta, sans aucun intérêt). À voir, le jour où rouvriront les cinémas.
Il y a eu un autre film... odorant, qui était passé dans un cinéma disparu du Boulevard de Sébastopol, film titré Polyester, dans une salle qu’avait fondée Frédéric Mitterrand. Pour percevoir les odeurs toutes répugnantes dont était parsemé le récit, il fallait frotter une carte reçue à la caisse, afin que les « parfums » se répandent. Bien entendu, tout ça relevait de la grosse blague. Mais John Waters était un blagueur.