Être un « allié » de Macron

Publié le par Yves-André Samère

Idriss Déby, président du Tchad, poste auquel il a pu accéder à la suite d’un coup d’Etat, et qui s’était autoproclamé maréchal (rappelons qu’on ne devient maréchal que si on a battu un ennemi tout en étant chef de l’armée), est mort hier, durant un combat, nous dit-on. Depuis ce micro-évènement, tout le monde sanglote, et même Macron a fait savoir que Déby était « un allié essentiel ». Être l’ami d’un dictateur assassin, il nous la baille belle, Macron, et il n’est pas dégoûté.

Déby est resté chef d’État du Tchad une bonne trentaine d’années, sans avoir jamais été élu, comme bien l’on pense. Histoire de faire comme tous les présidents du Tchad, tous dictateurs assassins, soit dit en passant : Tombalbaye, Goukouni Oueddeye et Hissène Habré. Et pour ne pas faillir à la tradition du népotisme, c’est son fils Mahamat, chef de sa Garde présidentielle, qui lui succède comme président du Conseil militaire de transition, uniquement composé de généraux de son choix, et dont le premier acte a été de dissoudre le gouvernement et l’Assemblée nationale, tout en jurant que des « élections libres et démocratiques » auront lieu bientôt. Mais, pour commencer, il a fermé les frontières du pays et instauré le couvre-feu.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :