** Mardi 11 mai

Publié le par Yves-André Samère

Hier lundi, l’infirmier prénommé Bastien m’avait conduit (en fauteuil roulant) à la radiologie, où l’on devait contrôler l’état de ce bidule nocif qui a poussé sur mon foie. Examen rapide, qui n’avait d’autre but que de voir si, oui ou non, il fallait m’opérer. La réponse a été oui.

Donc, à partir de ce moment, je devais rester à la diète : rien à manger, rien à boire. Bien entendu, j’ai râlé, et, finalement, on a bien voulu me servir un petit déjeuner – à une heure impossible. Et, en fin d’après-midi, retour dans le même service, où, cette fois, on va m’anesthésier. J’ai l’habitude, et, très vite, je m’endors. Mais vous connaissez tout ça. Bien entendu, on ne me donne aucune précision, et j’apprendrai où les choses en sont... au moment de ma sortie de l’hôpital, lorsqu’on m’aura débarrassé de ce passager clandestin, un « micronodule calcifié de trois millimètres, d’allure séquellaire », accompagné d’un « nodule hépatique de douze millimètres du segment VII ». Naturellement, vous savez tous ce que c’est ! Et je vous passe les détails, très techniques comme de bien entendu (bis). Mais il y aura « nécessité d’un complément IRM pour caractérisation » (sic).

Bref, me voilà opéré, et on veut bien me dire que je quitterai l’hôpital demain. Je n’y aurai donc passé que deux jours, à une heure près. Et cette fois, on me donne à manger.

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