Mes distractions du moment

Publié le par Yves-André Samère

Hier après-midi, j’ai passé près de quatre heures à l’hôpital, pour deux examens, une IRM et un scanner du foie. Sans surprise, tout cela a pris énormément de retard, faute d’une organisation efficace. Les responsables ne se soucient en rien d’expliquer à leurs patients ce à quoi ils doivent s’attendre, et où ils doivent se rendre pour le deuxième examen quand le premier a été terminé. Outre cela, dans un hôpital, après quatre heures de l’après-midi, presque plus personne ne se soucie encore de travailler. Par exemple, les caisses sont toutes fermées dès quatre heures : il était plus de six heures... Autre curiosité, on n’y voit aucun médecin ! Rien que des infirmiers.

Si bien que je ne suis revenu chez moi que vers dix-neuf heures quarante, et pas de bonne humeur. Notamment par le fait de devoir me frayer un chemin dans les foules grouillantes qui s’étaient amassées dans les cafés de mon quartier (on rêve de se frayer un chemin à coups de machette), ce qui n’a pas remonté mon estime pour la mode absurde des terrasses, laquelle a tout envahi. Personne n’y porte un masque, et la plupart des consommateurs fument. Ils n’ont pas très bien compris que le fait d’avoir été vacciné ou d’être en passe de l’être ne les préserve en rien de l’épidémie.

De mon côté, je n’ai encore reçu qu’une seule injection d’Astra Zénéca, la seconde étant prévue pour la fin de juin. Mais je sais ne rien risquer.

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