L'Ancien Testament (mensonger)
Je connais bien Sendy qui a été un précurseur dans son temps, Mais Mauro va beaucoup plus loin, je pense. Et il a aussi pour lui d'avoir été durant 15 ou 16 ans l'un des traducteurs officiels du Vatican par l'intermédiaire des Editions san Pauli, je crois. Outre l'hébreu massorétique, le grec, le latin bien sûr, et son travail de paléographe sur les tablettes sumériennes, il a un bon bagage pour tenter de décrypter tout ces textes. Et puis, il a envoyé en l'air toute cette structure religieuse dogmatique enfermée dans ses poncifs et ses schémas doctrinaux, pour voyager dans les textes, en homme libre.
- Mauro Biglino - « Il y a de très nombreuses divergences et erreurs d’interprétation entre les versions des Canons acceptés des catholiques, des hébreux, des protestants, des coptes, et des orthodoxes. »
« Différences également entre les Bibles des Massorètes et celle des Araméens » sans compter les nombreux textes supprimés, ou disparus », car ne convenant pas à la doxa des théologiens (exit « les guerres de Yavé » ?! citées dans les documents « officiels », mais apparemment disparu en tant que document, opportunément ou pas ?).
« La Bible actuelle aurait reçu sa signification définitive (inspirée par Dieu?) à l’époque de Charlemagne ! »
- Professeur Alexander Rope – Il affirme dans le Courriere della Serra (2011) : « Chaque version de la Bible a été transcrite à la main et sous dictée – elle différait du texte précédent ! Le tout sous la tutelle des castes de théologiens, qui voulaient que le texte cadre avec leur doctrine monothéiste, et devait permettre ainsi l’emprise sur les masses. »
- Rafael Zer, bibliste - « Lorsque les passages des textes anciens (Massorètes entre autres) témoignaient clairement de l’indéniable multiplicité des Elohim (des dieux), les rédacteurs bibliques veillaient à modifier les passages en question, les coupaient, les recopiaient en les interpolant », affirme ce professeur de l’Université hébraïque de Jérusalem.
- Les erreurs innombrables sont bien en évidence dans l’International Standard Bible Encyclopédia – (I.S.B.E. - www.internationalstandardbible.com). « Cela démontre que les scribes se trompaient fréquemment pour diverses raisons : mauvaises compréhensions du sens des textes, mauvaises séparations entre les consonnes ( hébreux ancien massorétique) pour y inclure les voyelles selon la compréhension du scribe. Nombreuses erreurs également lorsqu’un scribe dictait à un autre scribe et parfois comprenait mal, soit par négligence, soit par ignorance... »
Professeur Menahem Cohen - Il identifie au moins, 1500 erreurs et imprécisions plus ou moins importantes.
« De nombreux chercheurs émettent l’hypothèse que - alors que se déroulaient les aventures bibliques d’Abraham et Moïse - ( en supposant qu’elles aient existé) , le peuple hébreu et la langue hébraïque n’existaient même pas !
Abraham vivait en terre de SUMER, et Moïse était égyptien (exode 2:19) ? Donc les langues étaient vraisemblablement l’Akkadien et l’Egyptien de l’époque. »
Bref, des scribes qui interprétaient des « révélations », alors que très souvent ils ne comprenaient pas la langue d’origine dans laquelle elles avaient été écrites - que les transcriptions n’étaient donc pas conformes avec l’original, que des options étaient prises (suppression de mot, inversion du sens, élimination de feuillets trop explicites sur la nature réelle des-dits Elohim) en fonction d’un dogme théologique, guidés par une philologie orientée vers la création de la doctrine du monothéisme, et cela variait selon les différents types de Bibles : Massorète – Araméen - Copte – Septante grecque - etc.
Dans ses livres, Mauro Biglino apporte des éléments intéressants sur ces pseudo « anges », sur ces « chérubins » qui ne seraient que des « moyens » de déplacements de type UFO ou drône individuel. Par exemple, il cite dans Samuel 22: 10-11 « Il (l’Élohim Yahvé) abaissa les cieux ( il atterrit ? ) et il descendit : il y avait une épaisse nuée sous ses pieds (sans doute c’était le carbu qui était encrassé !)
Il était monté sur un chérubin, et il volait. (Ben voyons ! On ne se refuse rien, on est dieu après tout ! Il s’envoyait en l‘air avec un petit ange. Puisque cette image du chérubin, ce petit ange joufflu et blondinet, avec une paire d’ailes fait partie de l’imagerie classique religieuse, soit effectivement, le chérubin est un moyen de transport. Et il n’est pas le seul chercheur a avancer cette explication rationnelle.Le rabbin Matityahu Clark dans son Etymological Dictionary cite expressément le Psaume 80:2 ,« Prête l’oreille, berger d’Israël, Toi qui conduis Joseph comme un troupeau ( j’vous l’avais bien dit : un troupeau !). Parais dans ta splendeur, TOI QUI EST ASSIS SUR LES CHERUBINS ! ».
Il attribue au mot (kérubim) – chérubin - sur lequel Yahvé est encore une fois dépeint « assis », la signification suivante : « Vehicle for God’s presence » - Véhicule pour la présence de Dieu.
Cette description répétée de Yahvé à califourchon sur le Chérubin nous donne une image très semblable à une sculpture qui se trouve au Musée archéologique d’Istanbul. (on peut voir sur le Net);
Alors, est-ce que l’on peut imaginer Dieu tout puissant, créateur de tout ce qu’on veut, à califourchon sur un petit angelot en train de voler ?
M. Biglino dit : Il est plutôt évident que cette navette monoplace corresponde bien plus aux versets bibliques, que les représentations d’un chérubin vu comme un être spirituel avec de longs cheveux éventuellement blonds, vêtu d’une longue tunique blanche et pourvu d’ailes aux plus soyeuses ».
Et il fait référence à ce livre cité dans les versets 14-15 de Nombres 21, malheureusement disparu accidentellement, ou volontairement ?! Sur « Les guerres de Yahvé ». N’oublions pas que c’est le même dieu que le doux seigneur du nouveau testament. Il y avait le « saigneur » dans l’ancien, et le seigneur dans le nouveau. Les deux faces d’un Elohim Janus ?
Rédigé par un lecteur, Patje Seko