Écrire sans plagier

Publié le par Yves-André Samère

Je suis un assez mauvais dactylo, et, des fautes de frappe, j’en commets treize à la douzaine. C’est ainsi que j’avais terminé mon texte Secret (bidon) de la confession, écrit hier, par le mot délibat. Bien entendu, je voulais écrire célibat, mais ce lapsus m’a échappé. En revanche, il n’a pas échappé à un lecteur spirituel et attentif, qui s’est marré sous cape.

Ce calembour involontaire, j’aurais pu le garder, mais non, je l’ai supprimé. Pourquoi ? Parce que j’ai horreur du plagiat, même involontaire, et des plagiaires (j’ai assez souvent fustigé les mauvais cinéastes comme Anne Fontaine ou Quentin Tarantino pour ne pas les imiter). Et je préfère un style terne plutôt qu’emprunté à quelqu’un d’autre. J’y perds peut-être aux yeux d’autrui, mais peu importe, je peux continuer à me regarder dans la glace, même si ce spectacle ne me satisfait qu’à moitié !

(Disons : aux trois-quarts)

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