Ouf bis
Deuxième épisode de mes palpitantes aventures hospitalières.
Le 15 novembre dernier, sur prescription de mon neurologue, je me présente à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, pour un examen dit « électromyogramme des membres inférieurs ». C’est le docteur Azoulay qui pratique l’examen, lequel dure à peu près une heure.
Quelque temps plus tard, je reçois le compte-rendu dudit examen, qui occupe cinq pages. Mais, encore plus tard, je reçois aussi une facture de 295,40 euros pour cet examen, alors que je croyais qu’on ne payait jamais pour un examen en hôpital public. J’envoie immédiatement une lettre de protestation à la direction.
Aucune réponse.
Ce matin, je téléphone aux services financiers de l’hôpital, où l’on me demande quelques renseignements, dont mon « numéro de client » et mon identité, que je fournis. Et, très vite, mon interlocutrice me répond que je ne dois rien et que ma facture a été annulée ! Ma lettre de protestation a sans doute fait son effet. Quoique discrètement...
Décidément, il est plus facile d’être entendu à la Pitié Salpêtrière qu’à Cochin. Si cet hôpital n’était pas si vaste et tout autant éloigné, c’est là que je devrais porter ma clientèle !