Quand la Santé n’est plus une prison

Publié le par Yves-André Samère

Une journée faste : j’ai reçu vers une heure de l’après-midi un appel téléphonique de l’Hôpital Cochin, me révélant que le docteur Massault, qui m’avait opéré d’un cancer du foie il y a cinq ou six ans, souhaitait me recevoir pour parler de l’opération dont il se chargera bientôt sur mon insignifiante personne. En effet, après presque un an que je traîne une hernie inguinale, je vais enfin être débarrassé de cet excédent de bagage !

Il faut dire qu’une hernie, tout en étant assez laide à regarder, a aussi cet inconvénient de favoriser les constipations. Elle s’opère assez vite, je sortirai le lendemain ou le surlendemain.

Le docteur Massault, je le connais, puisqu’il m’avait opéré d’un cancer du foie, comme dit plus haut. Il ne me restera plus, après cela, qu’à faire disparaître les deux nodules cancéreux qui ont, une fois de plus, élu domicile dans mon foie : on va, paraît-il, les brûler ! Ce ne sera jamais que la troisième fois (oui, je suis très accueillant). Hier matin, avec un jeune et sympathique professeur prénommé Anthony, qui m’avait reçu, nous sommes convenus de régler tous ces petits problèmes. Et merci à ma nouvelle hépatologue, le docteur Lucia Parlati, qui a organisé tout ça.

Mais qu’est-ce qu’on rigole...

(Au fait, ce doit être un hasard, mais l’Hôpital Cochin est tout proche de la Santé, une prison très réputée)

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