Serrer la main d’Ellroy ?
Avant-hier, dans Quotidien, il a été question du dernier roman de James Ellroy, Panique générale. Or, si j’ai lu naguère pas mal de romans d’Ellroy, j’ai cessé de m’intéresser à cet individu, dont j’ai pris en grippe les relents d’extrême-droite qui émanent de lui.
Or, surprise, Ellroy est le SEUL Américain dont j’ai un jour serré la main ! Pas par sympathie, mais parce que lui m’avait tendu la main, et que je suis poli.
Cela se passait à la Fnac-Forum, donc au centre de Paris, où je vis, et où je m’étais rendu afin d’assister à une séance de dédicace de son dernier roman de l’époque, livre que je voulais acheter pour l’offrir à quelqu’un qui m’est cher – livre que, donc, je n’ai jamais lu ! Il l’a dédicacé, mais à un autre prénom, celui du destinataire que j’avais prévu.
Mon sens du sacrifice est bien connu.